Demeure conçue par Louis XV, Compiègne devient l'une des plus importantes résidences royales de la cour pendant l'été et l'automne.
Napoléon Ier y ajoute un décor éblouissant et Napoléon III en fait un lieu privilégié où il rassemble une partie de la société française et européenne de l'époque. Salles somptueuses et galeries d'apparat permettent de découvrir la vie privée des souverains et leurs amours, de Napoléon Ier et Marie-Louise, à Napoléon III et l'élégante Eugénie.
Au sein du château, découvrez :
• Les Appartements de l'Empereur et de l'Impératrice, richement décorés et meublés, restés tels que les ont désirés Napoléon Ier ou Napoléon III. Ouvert du lundi au dimanche (Fermé mardi), de 10h à 18h
• Le musée du Second Empire, collection d'une surprenante richesse, reflet d'une époque qui a modernisé la France. Ouvert les mercredis, jeudis, samedis et dimanches, de 10h à 12h
• Le musée National de la Voiture, qui vous entraîne dans l'histoire fascinante de la locomotion, grâce à l'un des plus beaux ensembles de carrosses et berlines du XVIIIe jusqu'aux débuts de l'aventure automobile. Ouvert les mercredis, jeudis, samedis et dimanches, de 14h à 18h
L'église Saint-Antoine est une église catholique paroissiale. Sa construction s'effectue pendant la première moitié du XIIIe siècle, mais l'église est profondément transformé au XVIe siècle, sans doute en raison des dégâts subis pendant la guerre de Cent Ans, et elle se présente ainsi comme un édifice assez homogène de style gothique flamboyant.
La façade et le chœur avec ses collatéraux et son déambulatoire datent même entièrement du XVIe siècle ; avec leur riche décor sculpté et une grande élégance et finesse des formes, ce sont les parties les plus remarquables de l'église.
L'église a perdu la plupart de ses œuvres d'art en 1768, quand un curé soucieux de rendre l'intérieur plus lumineux la fait vider de la majeure partie de son contenu. Classée monument historique, l'église est restaurée profondément à partir de 1863.
L'église est affiliée à la paroisse des Seize Bienheureuses Carmélites de Compiègne.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Antoine_de_Compi%C3%A8gne
L'église Saint-Jacques est une église catholique paroissiale de style gothique.
Elle est issue de deux périodes distinctes : le chœur, le transept et la nef avec ses bas-côtés ont été bâtis entre 1235 et 1270, sauf la partie haute de la nef ; cette dernière, le clocher, les chapelles le long des bas-côtés et le déambulatoire ont été ajoutés entre 1476 et le milieu du XVIe siècle. Le clocher est une œuvre remarquable, tout comme le chœur et le transept, qui représentent les parties les plus anciennes de l'église et qui sont une intéressante illustration du style pré-rayonnant.
L'intérieur de l'église est marqué par les transformations de la fin de l'Ancien Régime, portant notamment sur un revêtement en marbre du chœur et un habillement des piliers de la nef par des boiseries.
L'église est inscrite en 1998 sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Elle est aussi affiliée à la paroisse des Seize Bienheureuses Carmélites de Compiègne.
Anecdote : Jeanne d’Arc vint y prier en 1430 le matin de sa capture...
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Jacques_de_Compi%C3%A8gne#L'histoire_de_l'%C3%A9glise
Territoire carrefour au cœur de la Grande Guerre, département stratégique et dernier rempart avant Paris, l’Oise fut aussi le premier département à redevenir français et accueillit la signature de l’armistice à Compiègne, qui devient alors le symbole de la Victoire et de la Paix.
La Clairière de l'Armistice, tranquille place au cœur de la forêt Compiégnoise, est soudainement entrée dans l’Histoire, symbolisant aux yeux du monde entier la fin des hostilités de la Grande Guerre, le terme de quatre années d’un conflit effroyable.
Nous sommes dans la nuit du 10 novembre 1918, le wagon de chemin de fer, utilisé par le Maréchal Foch comme wagon bureau, stationne depuis le 7 novembre au soir sur une double voie ferrée que l’artillerie française avait aménagée durant la guerre. Le Maréchal y reçoit les Allemands le 11 novembre à 2h15, qui acceptent de signer l’Armistice à 5h15. L’accord prend effet « le 11e jour du XIe mois à 11 heures précises. »
Si le wagon original n’est plus, détruit sur ordre d'Hitler après l’Armistice vengeur de 1940, son jumeau ne cache rien de l’instant crucial et révèle où étaient placées les différentes personnalités au moment de la signature. À côté du wagon, le musée mémorial de l’armistice abrite près de 800 photos stéréoscopiques en noir et blanc, saisissants témoignages de la vie des poilus, de la mobilisation, de Verdun, de la fête de la Victoire.
On y mesure l’ampleur de l’espoir qui renaît de mener à nouveau une existence paisible, dans la conviction que cette guerre sera la Der des Der…
Avant de devenir camp d'internement, le camp de Royallieu était une ancienne caserne militaire construite en 1913 et avait un rôle d'hôpital au début de la Seconde Guerre Mondiale.
De nos jours, depuis le 23 février 2008, le camp de Royallieu est un mémorial de l'internement et de la déportation. Le mémorial réside entre les murs de 3 bâtiments restants (on en comptait 24 auparavant).
En effet, lors de l'occupation de l'Oise par les allemands, le camp se transforme en plateforme de transition vers les camps de concentration et comme lieu d'internement de 1941 à 1944. Près de 50 000 personnes hommes et femmes, prisonniers politiques, juifs, étrangers, résistants, ont transité par ce camp avant d'être transportés Outre-Rhin vers Auschwitz, Buchenwald, Ravensbrück, ... Plus de la moitié ne sont pas revenus.
Aujourd'hui, le musée retrace l'histoire de ces hommes et de ces femmes dans ce camp, à travers de nombreux documents, des bandes sonores, et autres supports pour essayer de raconter cette histoire. Le visiteur peut aussi suivre l'histoire des détenus célèbres comme Robert Desnos et Leonard Bernstein, qui y ont séjourné.
Lieu émouvant et témoin des heures les plus affreuses de l'Histoire.
Le musée d’art et d’archéologie de Compiègne est né de la générosité d’un mécène local, Antoine Vivenel (Compiègne, 1799 – Paris, 1862), dont il porte le nom. Très cultivé, cet entrepreneur-architecte qui réussit à faire fortune, mais qui finit sa vie ruiné, rassemble, entre 1825 et 1848, une importante collection d’objets d’art.
Dès 1839, Antoine Vivenel souhaite créer dans sa ville natale un Musée des Études, véritable « recueil encyclopédique de tous les arts et de toutes les époques », qu’il associe à une visée éducative et à la dispensation gratuite de cours de dessin. Il fait alors don à Compiègne de toute sa collection, près de 4 000 pièces, allant de la Préhistoire au milieu du XIXème siècle.
En 2019 et 2020, deux nouveaux espaces du musée ont été inaugurés : l'un est dédié à l'Asie et l'autre dédié à la paléontologie.
Votre billet donne accès aux musées de la Figurine Historique et aux expositions temporaires au centre Antoine Vivenel.
Le musée de la Figurine Historique n’est pas un musée qui raconte l’Histoire comme les autres musées. Par le biais de figurines et de mises en scènes miniatures et réalistes appelées dioramas, il offre ainsi de façon ludique aux visiteurs un vaste panorama de l’Histoire, de la Préhistoire jusqu’au premier pas de l’Homme sur la Lune. Le musée possède près de 155 000 pièces dont environ 45 000 sont actuellement exposées !
Le billet donne accès aux musées Antoine Vivenel et aux expositions temporaires au centre Vivenel.
Le musée du cloître Saint-Corneille est installé dans un site remarquable : l’abbaye Saint-Corneille, berceau de la ville de Compiègne. Extension du musée Antoine Vivenel, il retrace l’histoire de cette abbaye et abrite une collection lapidaire du Moyen Âge et de la Renaissance.
L’abbaye est fondée en 877 par l’empereur Charles le Chauve. Son histoire est très dense. Elle doit sa réputation et sa richesse à de précieuses reliques, tel le corps de saint Corneille (pape martyrisé en 253). Plusieurs rois de France y sont sacrés et s’y font enterrer. La communauté survit jusqu’à la Révolution, où elle est dissoute. Profané et pillé, l’édifice est concédé à l’armée, avant d’être cédé à la municipalité en 1806. L’abbaye est peu à peu démolie, afin de percer la rue Saint-Corneille où seul le cloître demeure debout.
Depuis 2012, deux ailes de ce cloître, qui a été restauré et restitué dans ses ornements et sa polychromie du XIVe siècle, servent d’écrin à des sculptures qui témoignent des pratiques religieuses et funéraires du XIIIe au XVIe siècle à Compiègne et dans sa région.
Billet donnant accès aux musées Antoine Vivenel, de la Figurine historique et aux expositions temporaires au centre Antoine Vivenel.
Dès le 11 novembre 1914, à seulement 15 km des premières tranchées, Compiègne devient une ville-hôpital, qui a joué un rôle majeur pendant le conflit, notamment du point de vue des avancées médicales dans le traitement des blessures de guerre. Entre 1914 et 1918, pas moins de 26 hôpitaux temporaires fonctionnent dans la ville et sa périphérie.
C’est en janvier 1917 que le conseil municipal compiégnois sollicite les autorités militaires et sanitaires, pour créer un cimetière militaire. Jusqu’alors, les soldats décédés dans les hôpitaux de la ville étaient inhumés dans les cimetières communaux. Les soldats, qui y sont enterrés, sont morts des suites de leurs blessures, mais aussi de maladies. Ils appartiennent pour la plupart aux troupes coloniales.
On constate la présence de nombreuses sépultures de soldats des anciennes colonies françaises (Mali, Côte d’Ivoire, Algérie, Tunisie) ou d’un actuel département d’outre-mer (Martinique). De plus, la présence de 367 tombes musulmanes témoigne du respect de la religion des défunts lors des inhumations de la Grande guerre.
Elle contient 3.257 corps dont 264 en ossuaires. On y trouve également les tombes de 81 Britanniques (dont 26 n'ont pu être identifiés), 11 Russes, 1 Belge (décédé le 21 juillet 1917), 1 Allemand (dans un des ossuaires) et 3 Français tués au cours de la Seconde Guerre mondiale.